Portrait du Dr Eric Thomas

Docteur, vous avez pris vos fonctions au GHLA en juillet 2021. Quel est votre parcours ?
Dr Eric Thomas : « Je suis praticien hospitalier depuis 26 ans. Je suis d’origine bretonne, et j’ai été interne au CHU de Poitiers. Je suis passé en stage au sein de l’hôpital de La Rochelle dans le service du Docteur LEFANT en 1988, et j’ai choisi de me spécialiser en chirurgie thoracique et vasculaire. A l’issue de mon clinicat, j’ai créé le service de chirurgie thoracique et vasculaire à l’hôpital de Niort. J’ai rejoint en juillet dernier le GHLA, sur le site de Saint-Louis. »
Quelles sont vos missions au sein du service de chirurgie vasculaire et thoracique ?
Dr Eric Thomas : « Nos missions consistent à traiter les personnes ayant des pathologies pulmonaires ou vasculaires.
Sur le plan pulmonaire, c’est particulièrement la prise en charge de cancers, principalement d’origine bronchique, parfois d’autre provenance, ou alors des lésions du médiastin, par exemple du thymus, ou des problèmes de plèvre (pleurésies, tumeurs). Nous avons également en charge des pathologies bénignes notamment le pneumothorax chez le sujet jeune. Ces actes opératoires sont réalisés pour certains en ouvrant le thorax (thoracotomie) mais de plus en plus par thoracovidéo chirurgie utilisant donc simplement des orifices entre les côtes et une vision par caméra. Nous sommes en lien étroit avec les pneumologues et les oncologues.
Sur le plan vasculaire, les situations sont extrêmement variées. Cela peut concerner les risques vitaux (rupture d’anévrysme, avc…) ou fonctionnels (difficulté à la marche, risque d’amputation de membre, ulcères de jambe…). Nous réalisons des interventions curatives et parfois préventives liées à des complications. L’évolution technologique extrêmement rapide de ces dernières décennies permet des gestes opératoires moins agressifs. Des solutions par l’intérieur des vaisseaux (dilatation, stents, endoprothèses pour les artères, radiofréquence ou laser pour les veines) sont préconisées. Les autres techniques plus invasives (endartériectomies, pontages) gardent une place précieuse selon la pathologie et le terrain. Nous prenons en charge les insuffisants rénaux qui ont besoin de création d’une fistule artério-veineuse, qui, sur le long terme justifient parfois de correction à force d’usage (dilatation...). Sur toutes ces pathologies, nous collaborons avec les angiologues, cardiologues, néphrologues et radiologues.
Pourquoi avoir choisi le GHLA pour exercer vos fonctions ?
Dr Eric Thomas : « Principalement pour avoir la possibilité de travailler en équipe. On se retrouve à 4 chirurgiens, dont 3 avec la double spécialité. On peut donc échanger sur les différents cas et assurer une grande qualité et continuité des soins. Il y a également un plateau technique et des conditions de travail favorables, notamment sur les données de blocs opératoire. Et bien sûr, la localisation de La Rochelle est agréable ! »
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